Nos valeurs

ce que nous sommes

« La Communauté Chrétienne du Libre Evangile est un lieu de vie et de découverte ouvert à tous, où nous désirons nous rapprocher les uns des autres et de Dieu. »

Nos 6 valeurs

1) INTÉGRITÉ

« Dieu nous aime comme nous sommes, mais Il nous aime trop pour nous laisser comme nous sommes. »

Nous appelons ce désir de Dieu de nous voir transformer par le Saint Esprit et son amour : « Devenir la nouvelle version de soi-même. » Si Dieu m’aime et m’accueille comme je suis, il m’appelle néanmoins au changement.  Car dans tout ce qui fait que je suis moi et pas quelqu’un d’autre, il y a non seulement mes qualités et mes défauts, mais aussi mon histoire et mes blessures.

Dieu désire donc que nous changions moralement, autrement dit que nous prenions conscience de nos défauts (il s’agit ici de données objectives déclarées comme étant négatives à la lumière de l’enseignement de la Bible), et que nous nous laissions guérir de nos blessures et de ce que d’autres ont fait de nous par déterminisme familial, éducatif, social et autres, même si tout dans notre histoire n’est bien entendu pas à rejeter (Psaume 14 : 3; Jérémie 31 : 29; Ezéchiel 18 : 2; Romains 3 : 10-12; 23).

Cet accueil s’appelle la grâce, et elle est toujours première dans la relation à Dieu et devrait toujours l’être dans nos rapports avec les autres dans l’église.
(Luc 7 : 36-50; Jean 8 : 1-11).

Nous croyons profondément que seule la grâce peut créer l’environnement qui permettra à une personne de devenir la nouvelle version d’elle-même, celle que Dieu désire qu’elle soit (ressemblance à Christ).

La prise de conscience que nous sommes dans la grâce ou dans le jugement peut se faire en se posant une simple question : en regardant l’autre que Dieu me demande d’aimer, est-ce que je vois le comportement destructeur, l’attitude dérangeante, les défauts – en d’autres termes le travail qu’il reste à faire – ou le chef d’œuvre de Dieu en train d’être révélé? (Matthieu 5-7)

2) authenticité

« Nous préférons toujours la lumière, même si elle fait parfois mal aux yeux. »

Si la grâce est toujours première, dans la pensée et la pratique de Jésus, elle va toujours de pair avec la vérité, la lumière.  Il n’y a pas de changement sans apport de lumière, sans que l’obscurité qui couvre notre capacité de prise de conscience ne soit dissipée (Jean 18 : 37-38).  Cette lumière, c’est le Christ en ce qu’il révèle la nature de Dieu, étant Dieu incarné (Jean 1 : 1-5), nous le croyons profondément; mais aussi, l’entièreté de la Bible, qui pour nous est la Parole de Dieu (2 Timothée 3 : 16), et que Christ est venu accomplir (Matthieu 5 : 17).

Dans les Evangiles, Jésus dit toujours à son interlocuteur ce qui ne va pas dans sa vie (Luc 7 : 36; Jean 4 : 1-26; 8 : 1-11), il ne fait jamais l’économie de la vérité (Jean 17 : 17).

Car il sait que la grâce sans la vérité débouche sur la complaisance et l’aveuglement, tandis que la vérité sans la grâce produit le jugement et la mort (2 Corinthiens 3 : 6-9; Romains 7 : 9).  Encore faut-il ajouter que seul l’amour donne un droit de regard sur la vie de l’autre, et que si l’on n’est pas dans l’amour, on apportera le jugement mais pas la lumière. Créer un tel environnement donnera à chacun la possibilité de ne plus faire semblant d’être quelqu’un qu’il n’est pas ou pas encore.

3) croissance

« Une bonne nouvelle, ça se partage sans modération. »

Nous croyons que Jésus-Christ, sa venue, sa vie, sa mort sur la croix et sa résurrection, est la bonne nouvelle que son église a reçu comme mandat de proclamer.  C’est à notre sens l’une des grandes missions confiées à l’église (Matthieu 28 : 16-20; 1 Corinthiens 9 : 16).  C’est donc pour nous, une valeur fondamentale.  Elle se matérialise en apportant un soin tout particulier et constant envers ceux qui se définissent comme non-croyants.  

Nos cultes, par exemple, sont pensés en fonction de ceux-ci, et ont pour objectif d’être le plus « lisibles » possible en réduisant autant que faire se peut les obstacles culturels, tout en restant fidèle à Dieu et à sa Parole.  Il ne s’agit donc pas d’édulcorer mais bien d’adapter ce qui peut l’être (Actes 17 : 23).

4) la vie de prière

« Le WIFI est disponible gratuitement 24h/24h. »

Prier, c’est rencontrer Dieu, c’est parler à Dieu.  C’est aussi « se laisser trouver par Dieu » selon la très belle formule de Jean Lafrance.  On pourrait dire beaucoup de choses sur la prière, mais l’important c’est de prier.  Nous sommes persuadés que nos journées sont autant d’occasion dont Dieu se sert pour nous visiter.  Ce qui signifie que chaque jour est un temps de discernement de la Présence de Dieu.

Nous accordons donc beaucoup d’importance à la réalité de la vie spirituelle parce que nous croyons que nous devons entretenir un dialogue permanent avec Dieu (1 Thessaloniciens 5 : 17), mais également mettre du temps à part pour prier (Matthieu 6 : 6).

Il n’y a pas de vie chrétienne sans vie de prière car la prière est pour nous d’abord une écoute (Deutéronome 6 : 4); écoute de Dieu et de sa Parole au travers d’une mise à disposition du Saint Esprit qui est le seul qui sache prier (Romains 8 : 26).  De quoi faire d’une journée ordinaire un moment extraordinaire.

Enfin, la prière est aussi une occasion de foi et d’obéissance comme nous y invite notre Seigneur Jésus (Jean 14 : 13).  Prier dans le nom de Jésus, c’est prier comme Jésus; c’est-à-dire, avoir les mêmes sentiments, émotions et priorités que Lui.

Cette prise de conscience épure le cœur de celui qui prie de toute pensée égocentrique et le pousse à désirer ce que Dieu désire (Matthieu 6 : 9-13).  Nous croyons que la vie de prière doit nous apprendre à passer d’un amour pour les bénédictions de Dieu à un amour pour Dieu.

5) l'enseignement de la bible

« La Bible est le « souffle » de Dieu et nous ne voulons pas manquer d’air. »

Pour nous, la Bible est la Parole divinement inspirée de Dieu (2 Timothée 3 : 16).  Ce qui signifie que c’est Dieu lui-même qui en a conduit la rédaction tout en respectant l’individualité des auteurs du texte biblique.  La Bible est donc pour nous la mesure de toutes choses en matière de doctrine et de vie (Psaume 119 : 11; 2 Timothée 3 : 17). 

Nous croyons également que le Saint Esprit actualise la Parole et la rend vivante aujourd’hui.  Elle est notre unique boussole.  Ce qui ne nous empêche pas de reconnaitre la sagesse donnée parfois par Dieu aux hommes dans les différents domaines de la pensée humaine ; que ce soient les sciences ou les sciences humaines (histoire, sociologie, psychologie), et d’avoir « éclairé » bien des auteurs non chrétiens dans ces dits domaines.

6) discipulat

« C’est en suivant Jésus que l’on devient son ami. »

Il existe dans la littérature rabbinique, une très belle expression illustrant la relation de proximité et d’intimité devant exister entre le maitre et son disciple : « Sois recouvert de la poussière de ton maitre. » C’est une référence aux routes poussiéreuses de la Judée sur lesquelles ont marché de très nombreux rabbins et leurs disciples.  Jésus n’échappe pas à la règle et ses disciples non plus.  En effet, il faut être proche de quelqu’un pour être recouvert de sa poussière.  Cela suppose de l’intimité.  Un disciple suit son maitre, vit près de son maitre, mange avec son maitre, dort à côté de son maitre.  Il écoute l’enseignement de son maitre et apprend à le mettre en pratique (Matthieu 7 : 24-28).  C’est un appel à la cohérence et à la véritable vie que Christ nous propose; et qui, en réponse à l’amour de Dieu, constitue la seule vie digne de ce nom.

Jésus, avant de vivre sa passion, dira d’ailleurs à ses disciples : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner votre vie pour vos amis.  Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.  Je ne vous appelle plus serviteurs parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son seigneur, mais je vous ai appelés amis parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. » (Jean 15 : 13-15).  Il nous faut donc répondre à cela en mourant, en renonçant à toute vie qui ne soit pas totalement consacrée à Christ.

Pour nous, un disciple est donc quelqu’un qui a choisi de suivre le Christ (Matthieu 19 : 16-22).  Nous sommes tous appelés à le faire, à choisir ce chemin.  C’est là, l’autre grande mission qui a été confiée par Christ à l’église (Matthieu 28 : 19).

Mais nous pensons également que si Dieu choisit ceux et celles devant constituer l’église (Jean 6 : 44; 17 : 6; 24; Romains 8 : 29-30; 9 : 29; Ephésiens 1 : 5; 11; 2 : 8-10 ), devenir disciple relève d’une décision, d’un choix.

Nous sommes bien conscients que tout chrétien est appelé à être un disciple de Christ, et qu’il est de la responsabilité de l’église d’amener chacun de ses membres à emprunter ce chemin; par contre, il nous parait illusoire d’attendre une attitude et un investissement de disciple d’une personne n’ayant pas décidé de l’être ou refusant de l’être pour quelles que raisons que ce soient.  Nous savons que ces raisons seront souvent, là aussi, le résultat d’un choix, mais celles-ci seront également souvent contraignantes (Matthieu 13 : 22).  Même si cela semble totalement incroyable, l’expérience démontre que c’est pourtant bel et bien une réalité à laquelle sont confrontée bien des églises aujourd’hui.

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